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Adélaïde et sa vie en france BIS

30 novembre 2011

Fin du Chapitre 2 - Debut chapitre 3

Chers lecteurs,

C'est aujourd'hui que se termine le chapitre 2 et je suis très heureuse de mettre en ligne le chapitre 3.

Pour ceux qui sont un peu perdus, voici le résumé du chapitre 2 (et, brièvement, le chapitre 1):

Ch. 1 : Adélaïde est maintenant réconciliée avec Eléonore, son ennemie de toujours, la personne la plus jalouse d'elle...! Elle avait volé la robe que la mère d'Adélaïde lui avait envoyé depuis le Brésil, pays natal d'Adélaïde. Cette dernière eu besoin de l'aide du Roi en personne et de sa tante Isabeau pour récupérer la robe dont elle avait besoin le soir même.  Eléonore a accueilli Adélaïde au château de sa famille pour choisir une demoiselle d'honneur et lui avait avoué sa forte jalousie qui l'éloignait d'elle, même si, au fond, Eléonore voulait devenir amie avec Adélaïde. Elle a su pardonner Eléonore de lui avoir volé sa robe, un cadeau de sa mère Brésilienne.

 Ch. 2 : Adélaïde a choisi sa demoiselle d'honneur, Blanche de MOISSAC. Blanche est présentée au Roi devant lequel elle est intimidée. Pour lui prouver sa gentillesse, Il lui accorde plusieurs faveurs ; celle d'avoir des cours de danse avec Monsieur CIAPPARA, professeur de danse à la Cour Royale et le fait de pouvoir envoyer à sa famille, le plus souvent possible des lettres, de ses nouvelles.

  Au cour de son entrée à la Cour, Blanche aura la chance d'être conviée au bal organisé pour Adélaïde lesoir-même de son arrivée à Versailles. C'est à ce fameux bal qu'Adélaïde prit conscience du fait que la nouvelle du vol de la robe s'était répandu parmi tout les courtisants ! Eléonore en avait pleuré car elle avait entendu des courtisants se moquer d'elle à cause de sa jalousie envers Adélaïde annonça publiquement, pour montrer à ces deux ingrats qu'Eléonore est tout de même bonne, qu'elle étaient devenues meilleures amies.

  C'est aussi au cours du bal qu'Eléonore rencontra le cousin d'Adélaïde, Bertrand LONVILLION, fils de Dame Isabeau.

 Merci à tous de suivre la vie du blog :) !

L'auteur

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30 novembre 2011

1er Episode -ch. 3

10 février 1674

Ce matin-là, il faisait très beau et je me réjouissait à l'idée d'une promenade avec Blanche dans les jardins pour lui faire visiter l'extérieur du château. Je lui proposais donc cette sortie en lui annonçant que l'on ferait de même tous les matins, en compagnie du Roi, puisqu'il m'avait avoué que c'était l'un de ses désirs.

J'étais en train d'essayer de resserrer mon corset (nous allions marcher, alors il valait mieux que je ne le perde pas en route !!) lorsque Suzon entra en trombe dans ma chambre m'annonçant qu'elle avait besoin de moi pour choisir entre deux robes de mariée qu'on lui avait proposé.

Blanche et moi, avons renoncé à notre promenade et l'avons remise au lendemain. A dire vrai, le Roi savais décrire ses jardins mieux que moi ; il avait vu les plans, les constructions avant, pendant et après ! Je demandais donc à Blanche de me desserrer mon corset ; je n'avais pas besoin de le serrer autant pour rester assise pendant toute la matinée ! Je revêtis rapidement une jupe de velours pourpre et enfilais des gants de laine parce que le choix de la robe se passait dans la maison familiale des parents adoptif de Suzon, une vaste demeure moderne et à la mode dans Paris. Il fallait donc prendre une calèche pour la ville.                

Durant le voyage dans la calèche, Suzon paraissait très tendue, mais elle avait aussi l'air heureuse ; alors tout allait bien !!!

En arrivant, Suzon fit les présentations et Léonie, une de ses soeurs adoptives, m'attirai particulièrement... Elle semblait avoir le même tempérament que Suzon, bien qu'elles ne soient pas soeurs ! Enfin, Claire et moi, nous ne nous ressemblons guère ! Léonie me parla de son métier et je compris qu'elle rêvais de travailler en temps que servante à la Cour Royale. Pourquoi ne pas l'embaucher moi ? Je promis alors à Léonie d'aborder le sujet avec le Roi le plus tôt possible.

30 novembre 2011

Remerciements Sincères !

Merci à tous pour vos commentaires, merci à Juju...

Ma réponse : Merci de ton encouragement, oui, c'est vrai, j'ai très envie de le faire éditer mais cela risque de ne pas être possible ! Cela fait trois ans que j'écris mon histoire, depuis Noël 2008 ! J'ai eu mon premier épisode des Colombes du Roi Soleil (Charlotte, la rebelle) à ce Noël, en 2008 et ça m'a tout de suite inspirée !

L'auteur

12 octobre 2011

5ème Epiosde - ch.2

Après avoir tous dansé, j'allais saluer mon cousin qui discutais avec Eléonore (évidemment ; ils ne se quittaient plus !) et je remarquai qu'Eléonore avait bien remplacé la robe qu'elle m'avait volé ! Celle qu'elle portait était vraiment magnifique ! Elle était de velours vert d'eau avec de la dentelle d'un vert plus soutenu en bas de son jupon. Elle avait également une ceinture du même vert que la dentelle de son bas. Sa tenue était très simple, mais elle avait des pendants d'oreille, un collier et des pinces, qui soutenaient sa chevelure brune, en émeraude. Je me suis donc mise à complimenter sa robe et ses bijoux. Je crois qu'elle en était plutôt contente, puisque Bertrand se tenait à côté d'elle et approuvait mes remarques ! Ensuite, nous nous préparâmes à dîner. Je mis Eléonore à ma droite, ce qui veut dire qu'elle est la personne que j'honore ce soir.

A la fin du repas, Louis s'approcha de moi et me demanda de fermer les yeux. Je sentis, sur mon cou la froideur de perles qui ornaient le magnifique collier que Louis m'offrit. L'orchestre se mit à jouer et les courtisants, qui mangeaient à notre table, commencèrent à applaudir et tout les autres invités les suivirent. Pour remercier Louis, je l'embrassais et tout le monde applaudit encore plus fort. Nous entamâmes une valse, nous fûmes suivis d'autres couples.

Il y eut encore quelques danses et le bal se termina.

 

FIN DU CHAPITRE 2

9 octobre 2011

4ème Episode - ch.2

Pendant tout le temps où Suzon expliquait son histoire, de ses 12 ans à ses 18 ans, elle avait terminer de nous coiffer, maquiller et nous nous apprêtâmes à choisir nos bijoux. Blanche choisit un simple collier de perles. Et moi, un pendentif de saphir en forme de poire sur une fine chaîne d'or. Nous étions enfin parées et vraiment prêtes ; nous primes la route pour Marly.

Je m'inquiétai de savoir si nous étions à la hauteur... mais Suzon me rassura.

- Ne vous inquiétez point, ma jolie ! Je pense que vous êtes même plus que ravissantes !

Heureusement qu'elle me souffla cette phrase car nous arrivions au château de Marly. Ce fût le Roi qui m'aida à descendre du carrosse en compliments, sous les applaudissements de ses courtisants.

- Dites-moi Adélaïde... Il faudrait que l'on y songe à ce voyage au Brésil... Oh... Excusez-moi, j'ai oublié de vous dire : Vous êtes plus que ravissante !

A ce moment-là, je vis Suzon qui me fit un clin d'œil en remontant dans le carrosse. Avant de répondre au Roi, je bafouillais un peu, j'était perdue ! Suzon était-elle devineresse ?

- Vous... vous... vous avez raison mais il me semble que nous avions déjà convenu le mois d'Avril...

- Oui, c'est vrai... Mais vous allez devoir attendre longtemps ! Je crois qu'il serait préférable de partir au mois de mars.

- C'est une bonne idée... Comme ça, j'aurais le temps de préparer mon maria...

- NOTRE mariage !

- Oh... Bonsoir Louis.

- Adélaïde, je viens de croiser Eléonore qui aimerait vous parler.

- Vraiment ? Il doit y avoir quelques chose de grave ... Veuillez m'excusez votre Majesté, mais j'ai bien peur qu'elle ai une chose importante à me...

- Ne vous inquiétez pas Adélaïde, allez-y tout de suite.

- Merci Majesté. Je ferais vite ! Louis, où est-elle ?

- Lorsqu'elle m'a dit qu'elle voulait vous voir, elle était dans le petit salon vert.

Louis m'y accompagna et, tout en traversant le château, j'entendais des courtisants murmurer : " Qu'ils sont beaux tous les deux..." ou bien encore : "Oh, quel beau couple font-ils !" et aussi : "Ils ont l'air de s'aimer tellement fort..." et puis, cette phrase qui me touche : "Mademoiselle Adélaïde s'est bien intégrée à la cour ; elle s'y sent si à l'aise !". En arrivant dans le petit salon vert, nous n'avions aucunes trace d'Eléonore, si bien que voilà ce qui s'y passa ...

- Adélaïde, en attendant qu'Eléonore se montre, voulez-vous m'offrir quelques instants vos lèvres ?

- Euh... Je suis si inquiète ! Je risquerais de vous dégoûter en tombant en pâmoison durant ...

- Oh, non, certainement pas ! Je vous trouve tellement belle dans cette toilette que je ne rêverais pas mieux pour une première fois.

- Alors... j'accepte. Mais à une seule condition !

- Laquelle ?

- J'aimerais que vous n'en parliez à personne... même pas à votre père et à vos bons amis !

- Bien sûr ! Je n'y comptais pas !

- Je veux dire... de mon inquiétude à vous dégoûtez à cause de la disparition d'Eléonore.

- Oh, encore moins ! Et qu'attendez-vous comme réconfort ?

- Vous le devinez si bien ...

Et nous nous sommes élancés l'un vers l'autre et je me blottis contre lui. C'est là que j'offris pour la première fois mes lèvres à un jeune homme.

Nous partîmes ensuite à la recherche d'Eléonore que nous retrouvâmmes dans les jardins en train de pleurer. Elle m'expliqua qu'elle avait entendu deux courtisants se moquer d'elle à cause de sa jalousie envers moi. Et je lui assurai que plus personnes ne se moquerait plus d'elle parce que j'allais annoncer publiquement, juste avant le début du bal, que nous étions meilleures amies, ce que je fis dès que nous arrivions dans la salle de bal. Ensuite, Louis et moi, ouvrîmes le bal sur l'une des plus belles compositions de Lully suivis d'Eléonore et mon cousin Bertrand, le fils de ma tante Isabeau, ce qui me fît remarquer qu'ils avaient, Eléonore pour Bertrand et Bertrand pour Eléonore, un faible pour l'autre.

 

VOS COMMENTAIRES SERONT LES BIENVENUS SUR CET EPISODE !!!

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26 septembre 2011

3ème Episode - ch.2

Quelqu'un frappa à la porte et c'était Suzon qui venait nous avertir qu'il faudrait bientôt qu'elle nous coiffe et nous maquille. Elle remarqua que Blanche et moi étions déjà bien amies ; nous nous entendions vraiment bien !

- Bonjour Suzon.

- Suzon, voici Blanche.

- Bonjour Blanche. Je me doutais bien que tu étais Blanche, la demoiselle d'honneur d'Eléonore. Bon, maintenant les présentations faites, allons nous coiffer, farder et habiller... Mais Blanche, vous n'allez tout de même pas vous présenter à toute la cour dans cette tenue ?

- Suzon, ne vous inquiétez point trop pour sa toilette, je devrais avoir ce qu'il faut ; nous faisons la même taille et avons quasiment les mêmes goûts. Et, au cas où nous n'aurions même pas les mêmes goûts, ma garde-robe est constituée pour tous les goûts de la cour !

- Vous avez raison Adélaïde. Alors, trouvez-lui vite une tenue, nous n'avons pas de temps à perdre !

Je choisis, pour Blanche, une jupe de brocard rouge, terminé de dentelle d'Alençon et un corps encore de brocard, rouge plus pale, bordé de fils d'or. Un ruban de satin rouge foncé, affinait le tour de cou du corset. Un autre ruban toujours de la même teinte, laçait le corps à l'arrière. Pour notre coiffure, je demandai à Suzon de nouer les cheveux de Blanche en deux tresses. Lorsque j'aperçus Blanche pour la première fois, elle en avait et je trouvait que ça lui allait très bien. Et puis, pour moi, je choisis le chignon brésilien qui s'accordait très bien avec la robe, même si la robe n'était pas spécialement brésilienne.

Blanche s'étonna sur la facilitée qu'avait Suzon à faire mon chignon et la questionna.

- Suzon, comme vous êtes à l'aise dans la coiffure !

- Oui. C'est normal... je suis Brésilienne...

- Et comment es-tu arrivée en France ?

- Lorsque j'avais 12 ans, il y avait une révolution entre les deux parties de mon village. J'ai été séparée de mes frères et soeurs. Il y avait un bateau qui partait à la seconde pour la France et j'aperçut mes grands-parents à bord. Ils supplièrent de m'attendre encore quelques secondes pour que je parte avec eux et que je ne retrouve pas toute seule à Rio de Janeiro. Le capitaine n'était pas gentil, il a commencé à partir et le pont commençait à se lever... je pris de l'élan et je sautais sur le pont du bateau ... J'allais tomber à l'eau à quelques centimètre près et mes grands-parents eurent très peur pour moi. Une semaine après notre arrivée en France, mes grands-parents sont morts, et je suis devenue totalement orpheline... Ils sont morts dans un hôpital et l'infirmière qui les a vus mourir a eu pitié de moi et m'a mis sous sa protection. J'étais officiellement entrée dans la famille PAGROU.

- Et tous les enfants en âge de travailler, dans cette famille, travaille pour le Roi où ses courtisants et ses amis et même ses favorites !

- Oui, c'est bien ça... Et je vais bientôt me marier avec mon frère adoptif qui m'a aimée dès mon arrivée dans la famille. Et quand Adélaïde est arrivée à Versailles, le Roi a pensé que je saurais très bien m'occuper d'elle en temps que soubrette, et au début, en temps que gouvernante. Maintenant qu'elle n'a plus besoin de gouvernante, je suis tout simplement sa soubrette ! Et j'en suis très heureuse !

12 septembre 2011

2ème Epiosde - ch.2

Elle m’avoua que, pour elle, le Roi était vraiment quelqu’un de si grand, qu’elle ne pensait pas le fréquenter dès le premier instant. Je la rassurais tout de suite en lui disant que Sa Majesté était une personne toujours à l’écoute et qu’il était normal qu’elle en ait un " peur " au début ! Il faut dire qu’il est si majestueux !

Je fis visiter à Blanche tout le château, depuis les appartements de Suzon et de toutes les soubrettes de Versailles, jusqu’à ceux du monarque.

Je présentai Blanche au souverain en essayant de lui trouver toutes les qualités possibles. Le Roi semblait satisfait qu’elle soit ma demoiselle d’honneur ; Blanche en perdit de suite son angoisse ! Le souverain offrit à Blanche des cours de danse tous les jours avec Monsieur CIAPARRA et lui promit qu’il ferait envoyer, le plus souvent possible, de ses nouvelles à sa famille.

Blanche accepta avec joie toutes ces faveurs. Elle remercia le Roi avec sincérité, et il parût très heureux d’avoir fais la connaissance de Blanche.

- Je vous remercie de tout cela, Majesté.

- Je vous en prie mademoiselle de MOISSAC. Nous nous retrouvons ce soir ?

- Avec plaisir votre Majesté…

Notre audience s’arrêta là, car je confiait au Roi qu’il fallait que nous nous préparerions pour le bal. J’emmenai alors Blanche dans ma garde-robe et lui fit choisir une tenue. Elle fût très étonnée parce que je ne lui avait pas encore annoncé le bal de ce soir !

12 septembre 2011

Diane de Poitiers - Secrets d'histoire (2/5)

Chers lecteurs,

J'espère que votre rentrée s'est bien passée et que le premiers épisode de Diane de Poitiers vous as plus... et que vous avez envie de voir la suite !!

Je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps... alors : VOILA !!!!


J'espère que cet épisode vous plaira autant que le premier !!

Tagada99

30 août 2011

Vive la rentrée !

Chers Lecteurs,

J'espère que vous avez tous passé de bonnes vacances !

Pour la rentrée, je vous propose une nouveauté pour le blog. J'ai décidé que, pour les amateurs du 17-18ème siècle (j'en fais partie !) j'allais publier des vidéos en rapport avec ce siècle-ci.

Pour commencer, en voici déjà une.

 

 

Je publierais les autres plus tard.

Je vous propose à tous de faire connaître mon blog à vos amis "amateurs du 17 et 18ème siècle".

Ainsi, ils pourront voir des films grâce à mon blog, lire mon livre et connaître mes sources (avec les vidéos !).

Merci beaucoup,

Tagada99

30 août 2011

1er Episode - ch.2

4 février 1674 (après-dîner)

En fait, je crois que Suzon aimerait quitter la cour et je vais la laisser partir vivre avec son mari. Je serai toutes aussi heureuse en la sachant, elle aussi heureuse comme un reine de cette manière.

Ma demoiselle d’honneur est vraiment exceptionnelle, elle s’appelle Blanche de MOISSAC. Maria en a choisit une qui s’appelle Jeanne; une jeune fille de 16 ans, très agréable et très jolie

- Toc, toc, toc !

- Entrer.

- Bonjour Adélaïde.

- Bonjour Blanche. Vos appartements vous plaisent-ils ?

- Oui, ils sont très agréables. J’ai l’impression de vivre en temps que reine ; je suis servie le matin, on me réveille en musique, on m’apporte ma toilette. Jamais, on ne m’a si choyée, même enfant par ma mère !

- Je suis contente que vous vous plaisiez à Versailles. Il est vrai que cela vous fera quelques changements, mais vous ne vous en plaindrez point, en tout cas, je l’espère.

- Je ne sais pas si c’est une des coutumes à la cour, de se tutoyer entre demoiselle d’honneur et demoiselle de qualité, mais, voulez-vous bien qu’on se tutoie ?

- Oh, avec plaisir ! Cela ne me dérange en aucun point !

- Alors, si tu es d’accord …!

- Bon, les présentations faites, je vais te présenter à Sa Majesté ; pour qu’il fasse connaissance avec la demoiselle d’honneur de sa belle-fille !

- Au… au Roi ?

- Oui, pourquoi ? Si tu as peur, ou autre chose, dis-le moi, je t’en supplie, je veux que tu sois à l’aise avec moi.

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